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AFRICAN RESEARCH NEXUS

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agricultural and biological sciences

The future of the savannah ecosystems: ecological islands or faunal enclaves?

African Journal of Ecology, Volume 19, No. 1-2, Year 1981

Various savannah reserves are examined to determine whether they are likely to lose substantial numbers of large herbivores if they become isolated. The relationship between the number of ungulate species and the size of each reserve is examined and compared to predictions established from existing island biogeographic studies. In the case of the savannah reserves, no significant relationship was found. However, when the data were re‐analysed for reserves of similar habitat, significant though low z‐values of 0.04 and 0.08 were established. For discrete ecosystems rather than reserves a steeper z‐value of 0.14 was found. It is suggested that the z‐value for the savannah ecosystems is lower than the typical value of 0.22 for other land mass islands because of the ubiquitous distribution of most large herbivore species and their long history of co‐evolution. The significance of island biogeographic theory to the design of nature reserves is limited, at least in the savannahs. Most of the variation in the number of species in areas which can be practically established as reserves can be explained by habitat and landscape diversity. Whether the savannah reserves became faunal islands will be decided by political and economic policies and practices rather than the principles of ecological design. The design of reserves in the past is considered to have been based on sound ecological principles in most cases, even though these were not recognized at the time. Diverses réserves à savane sont examinées afin de déterminer si elles sont susceptibles de perdre un nombre important de grands herbivores si elles deviennent isolkes. La relation entre le nombre d'espèces d'ongulés et la taille de chaque réserve est examinée et comparée aux prédictions établies à partir d'études sur des ilots biogéographiques isolés. Dans le cas des réserves è savane, aucun type de relation significative n'a été trouvé. Cependant, lorsque les données furent analysées à nouveau pour des réserves à habitat similaire, des valeurs significatives bien que faibles de z= 0.04 à 0.08 ont étéétablies. Pour des écosystèmes discrets au lieu de réserves, une valeur plus raide de z= 0.14 fut trouvée. Il est suggéré que la valeur de z pour les écosystèmes de savane est plus faible que la valeur typique de 0.22 pour les autres ilots de massifs terrestres à cause de la distribution uniquiste de la plupart des espèces de grands herbivores et la longue histoire de leur co‐évolution. L'application de la théorie des îlots biogéographiques au cas de réserves naturelles est limitée, du moins en ce qui concerne les savanes. La plupart des variations du nombre des espèces dans les zones qui pourraient être érigées en réserve peuvent être expliquées par la diversité des habitats. Les réserves à savane deviendront des ilots faunistiques davantage selon les decisions politiques et économiques que les principes écologiques. On considère que la gestion des réserves fut basé dans le passé sur les principes écologiques de base, même si ceux‐ci n'étaient pas encore reconnus à cette époque. Copyright © 1981, Wiley Blackwell. All rights reserved

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